Sodomie : tout ce qu'il faut savoir avant de se lancer

La sodomie, aussi appelée rapport anal, est une pratique sexuelle qui consiste à stimuler ou pénétrer l’anus, que ce soit avec un pénis, un doigt ou un sextoy. Elle peut concerner les femmes comme les hommes, quel que soit le genre ou l’orientation sexuelle.
Souvent entourée de tabous, la sodomie suscite autant de curiosité que de questions : est-ce que ça fait mal ? Comment s’y préparer ? Est-ce risqué pour une première fois ? Comment en parler avec son/sa partenaire ?
Dans ce guide complet, tu découvriras tout ce qu’il faut savoir avant d’essayer : les bons gestes pour une sodomie sans douleur, les positions les plus adaptées, les erreurs à éviter, et les accessoires utiles pour une exploration intime en toute sécurité.
🔎 Sommaire
- • La sodomie : définition, plaisir et idées reçues
- • Les idées reçues les plus fréquentes
- • Est-ce que j’en ai vraiment envie ?
- • Comment bien s’y préparer ?
- • Les clés d’un rapport anal réussi
- • Quelles positions pour la sodomie ?
- • Les 5 erreurs à éviter absolument
- • Et après ? Ce qu’on ressent, ce qu’on partage
- • Conclusion
- • FAQ – Sodomie et plaisir sans tabou
💡 La sodomie : définition, plaisir et idées reçues
Une pratique sexuelle… et bien plus que ça
La sodomie, c’est tout simplement la pénétration de l’anus avec un pénis, un doigt ou un sextoy. Cela peut être pratiqué par toutes les orientations sexuelles, entre partenaires de tout genre, et dans plein de contextes différents — du plus doux au plus intense.
Mais pour beaucoup, c’est encore un sujet flou, mal compris, voire angoissant. Pourquoi ? Parce qu’on en parle rarement de façon simple et bienveillante.
💬 “La sodomie, ce n’est pas un fantasme ‘hors norme’. C’est une possibilité sexuelle, comme une autre.”
👉 D’un point de vue anatomique, l’anus est une zone riche en terminaisons nerveuses. Cela signifie que, lorsqu’elle est bien stimulée, elle peut générer du plaisir — aussi bien chez les femmes que chez les hommes.
Pour les personnes avec une prostate, la sodomie peut même permettre de stimuler directement cette glande, souvent appelée le “point P”.
Pour les autres, c’est une zone érogène qui peut offrir une forme de plaisir différente : plus lente, plus profonde, parfois plus intense… à condition d’être détendu·e et bien accompagné·e.
💬 « Selon le Sex Report de Blick, environ 54 % des adultes suisses ont déjà pratiqué l’analsex au moins une fois dans leur vie »
🚫 Les idées reçues les plus fréquentes
Ce qu’on entend souvent… et ce qu’il faut vraiment savoir
La sodomie traîne derrière elle une ribambelle de clichés. Beaucoup d’idées fausses, qui alimentent la gêne, la peur ou le rejet. On les démonte une à une ?
❌ “C’est sale.”
L’anus n’est pas plus “sale” que le reste du corps. Oui, il a une fonction digestive. Mais avec un peu d’hygiène, tout peut se faire en toute tranquillité (on t’explique tout dans la partie hygiène).
❌ “C’est une pratique réservée aux hommes gays.”
Totalement faux. La sodomie peut être pratiquée par tous les genres, toutes les orientations. Ce n’est pas une affaire d’identité, mais de plaisir et de consentement.
❌ “Ça fait forcément mal.”
Mal préparée, oui, la sodomie peut être douloureuse. Mais bien faite — avec douceur, lubrification et communication — elle peut aussi être très agréable. Le secret ? Ne jamais forcer, toujours écouter son corps.
❌ “Si j’ai envie d’essayer, c’est que je suis bizarre.”
Pas du tout. Le plaisir anal est une curiosité fréquente, et même très courante selon les enquêtes. Avoir envie de découvrir une autre zone de plaisir n’a rien de “bizarre”.
❌ “C’est sale de demander ça à mon/ma partenaire.”
Demander ≠ imposer. Ce n’est ni une pression, ni une faute. Tant que la demande est posée avec respect, elle peut ouvrir un vrai dialogue intime, même si la réponse est non.
💬 “C’est le manque d’information qui rend la sodomie effrayante. Pas la pratique en elle-même.”
❓ Est-ce que j’en ai vraiment envie ?
Se poser les bonnes questions, pour de bonnes raisons
Dans une sexualité épanouie, il ne s’agit pas de “faire comme tout le monde”, ni de “cocher des cases”. Il s’agit d’écouter ses envies. Et parfois, de s’autoriser à dire non.
Alors, comment savoir si tu en as envie pour de vrai ?
- Tu y penses de temps en temps, sans pression extérieure ?
- Tu ressens de la curiosité, de l’excitation à cette idée ?
- Tu aimerais en parler avec ton/ta partenaire sans te sentir obligé·e ?
Si la réponse est oui, tu es peut-être prêt·e à explorer.
Si tu te sens inquiet·e, forcé·e, ou simplement pas intéressé·e… alors la meilleure chose à faire, c’est de t’écouter.
Faire la différence entre envie et pression
Parfois, on confond notre désir avec celui de l’autre. On se dit :
- “Je devrais peut-être essayer, pour lui/elle.”
- “C’est normal dans un couple, non ?”
- “Et si je ne veux pas, il/elle va être déçu·e…”
Stop. Ce n’est pas une obligation. C’est un choix intime, personnel, qui ne regarde que toi.
💡 Tu n’as rien à “prouver”. Rien à “accepter”. Rien à “faire pour faire plaisir”. La seule bonne raison de se lancer, c’est l’envie sincère d’explorer quelque chose… pour toi.
💬 “Dire non, c’est aussi prendre soin de soi. Et ça peut créer encore plus de confiance dans le couple.”
💞 Les clés d’un rapport anal réussi
Du respect, de la douceur… et zéro précipitation
On y est. Tu as envie d’essayer, ton/ta partenaire aussi, tout le monde est prêt·e. Maintenant, comment faire pour que ce moment soit réellement agréable — et pas une source de gêne ou de douleur ?
1. La lenteur est ton alliée
Oublie les clichés. La sodomie ne doit jamais être brutale ou rapide. L’entrée doit être progressive, très progressive. Le muscle anal doit avoir le temps de se détendre, sinon il se contracte… et c’est là que ça fait mal.
💡 Même si vous êtes excité·es, ralentissez encore. Et respirez.
2. La communication est essentielle
Parlez-vous. En continu. Avant, pendant, après. Demande à ton/ta partenaire comment il/elle se sent. S’il faut ralentir. Si c’est trop intense. Si tu veux continuer… ou t’arrêter.
- “Est-ce que ça va ?”
- “Tu veux que je m’arrête ?”
- “Tu me guides, OK ?”
Un mot de sécurité ou un simple code (“tape deux fois si tu veux arrêter”) peut rassurer, surtout si vous explorez une nouvelle dynamique.
3. Le corps guide le tempo
Écoute ton corps. S’il dit non, arrête-toi. Même si “techniquement” tout semble bien se passer. Le corps ne ment pas. Il dit s’il est détendu, curieux, réceptif… ou pas.
Et si tu es la personne qui pénètre, sois encore plus à l’écoute. Ce n’est pas à toi de “prendre” mais à l’autre de t’“inviter”.
💬 “La bonne sodomie, c’est celle où tout le monde se sent en sécurité, entendu·e, et libre de dire stop à tout moment.”
4. Et le plaisir dans tout ça ?
Il peut être intense, nouveau, profond. Mais parfois… il ne vient pas tout de suite. Et ce n’est pas grave.
Le plaisir anal se découvre en plusieurs fois. Par étapes. Avec de la patience, des essais, et parfois… de grands moments de fous rires (et ça aussi, c’est précieux).
👉 Le but, ce n’est pas la performance. C’est l’exploration. La complicité. L’écoute. Et le droit de recommencer. Ou pas.
🧍♀️ Quelles positions pour la sodomie ?
Choisir la bonne posture… pour plus de plaisir et moins de gêne
Le choix de la position change beaucoup de choses. Il influence l’angle de pénétration, le rythme, le confort, et le sentiment de contrôle. Voici quelques positions à explorer, selon ton niveau d’aisance et ce que tu recherches.
🔰 Pour débuter en douceur
La cuillère (allongé·es sur le côté)
Parfaite pour commencer. Elle permet une pénétration douce, un contact physique rassurant, et une communication facile. Le/la receveur·se peut contrôler la profondeur facilement.
Allongé·e sur le ventre (position “plank”)
Très contenante, cette position favorise le relâchement des muscles et limite les mouvements brusques. Parfaite pour découvrir les premières sensations sans trop d’intrusion rapide.
💥 Pour plus d’intensité (si vous êtes à l’aise)
À quatre pattes (“doggy style”)
Très populaire, mais aussi plus profonde. Elle demande beaucoup de lubrifiant, une bonne communication et une pénétration très progressive. Si ça tire ou fait mal, on ralentit tout de suite.
Le/la receveur·se sur le dos, jambes relevées
Cette position permet un bon contact visuel, un accès facile au clitoris ou au pénis, et une pénétration à contrôler en douceur. Attention toutefois à ne pas trop lever les jambes, au risque d’un angle trop prononcé.
🎯 Astuce Solena
💡 N’hésite pas à utiliser un coussin sous le bassin ou le bas du dos pour améliorer l’alignement. Cela facilite la pénétration, réduit la tension sur les muscles, et rend l’expérience bien plus confortable.
💬 “Il n’y a pas une position parfaite. Il y a celle qui vous convient, à ce moment précis, avec cette personne-là.”
⚠️ Les 5 erreurs à éviter absolument
Celles qui gâchent tout… et qu’on peut facilement éviter
La sodomie peut être une expérience intense et positive — mais encore faut-il éviter certaines erreurs classiques. Elles sont (trop) fréquentes, souvent par manque d’information ou de préparation.
1. Y aller sans lubrifiant
Beaucoup de personnes, en particulier celles qui découvrent la sodomie pour la première fois, ont peur que ça fasse mal. Cette appréhension est légitime, mais elle peut être largement atténuée avec quelques gestes simples…
L’anus ne produit pas de lubrification naturelle. Sans lubrifiant, ça frotte, ça brûle… et ça fait mal. Résultat : tension, crispation, et plus aucun plaisir.
💡 Choisis un lubrifiant à base d’eau (spécial anal si possible), en bonne quantité. Et n’hésite pas à en remettre souvent.
2. Aller trop vite
C’est LA plus grande erreur. Même si vous êtes très excité·es, il faut y aller doucement. Commencer par des préliminaires, puis des stimulations externes, puis internes… tout en écoutant les sensations.
👉 Plus c’est lent, plus le plaisir peut s’installer en douceur.
3. Ne pas en parler avant
Faire sans en parler, c’est risquer le malaise. L’autre peut ne pas être prêt·e, ne pas avoir envie, ou simplement ne pas se sentir à l’aise. Il faut un vrai “oui”, exprimé, partagé, sans ambiguïté.
💬 “Tu veux essayer ? Tu veux qu’on en parle d’abord ?” → Ces questions peuvent tout changer.
4. Négliger l’hygiène
Ce n’est pas la partie la plus glamour, mais c’est important. Une petite toilette rapide, aller aux toilettes avant, éventuellement un lavement léger… tout cela permet de se sentir à l’aise.
Mais attention : trop de nettoyage peut aussi irriter. Reste simple, doux, raisonnable.
5. Penser que c’est “comme le sexe vaginal”
Non, ce n’est pas la même chose. L’anus est plus serré, plus fragile, plus sensible. Il faut une autre approche, plus lente, plus attentive, plus respectueuse du rythme du corps.
💬 “La sodomie, ce n’est pas un sprint. C’est une danse lente, où l’écoute est plus importante que le geste.”
🌙 Et après ? Ce qu’on ressent, ce qu’on partage
Parce qu’un moment intime ne s’arrête pas à l’orgasme
La sodomie, comme tout acte sexuel, ne se termine pas au dernier soupir de plaisir. Il y a ce qui vient après : les sensations, les émotions, les questions… et parfois même les doutes.
1. Prendre le temps de revenir à soi
Un rapport anal, c’est intense. Le corps peut se sentir fatigué, chamboulé, vulnérable… ou au contraire plein d’énergie et de chaleur.
💡 Prends un moment pour te reconnecter à toi : boire de l’eau, respirer, t’étirer doucement, te lover dans une couverture… Écoute ce dont tu as besoin.
2. Échanger avec son/sa partenaire
Ce moment peut être l’occasion d’une vraie complicité. Parlez ensemble de ce que vous avez ressenti :
- “Qu’est-ce que tu as aimé ?”
- “Y a-t-il un moment où tu t’es senti·e moins à l’aise ?”
- “Tu aurais envie de recommencer ? De changer quelque chose ?”
👉 Ce débriefing doux permet d’installer une vraie confiance et d’ajuster les prochaines fois… s’il y en a.
3. Accueillir toutes les émotions
Parfois, on peut ressentir une petite baisse d’énergie, une vague de mélancolie ou même de honte. C’est normal. C’est souvent dû à la chute hormonale post-orgasme, mais aussi à l’intensité émotionnelle du moment.
💡 Accueille ces émotions avec tendresse. Ce n’est pas un signe d’échec, juste une réaction naturelle. Et ça passe.
4. Et si ce n’était pas parfait ?
Peut-être que tu n’as pas aimé. Ou pas tout. Peut-être qu’il y a eu de la gêne, une petite douleur, un moment “off”.
Ce n’est pas grave. Ce n’est pas un drame. Ce n’est pas la fin du monde.
👉 Chaque expérience est une étape. Tu as osé, vous avez exploré. Et rien ne t’oblige à recommencer, à “faire mieux” ou à “aller plus loin”. C’est toi qui décides.
💬 “La vraie intimité, ce n’est pas de tout réussir. C’est de pouvoir tout dire, tout ressentir, sans avoir peur d’être jugé·e.”
✅ Conclusion
S’écouter, s’informer, et choisir pour soi
La sodomie n’est ni un passage obligé, ni un fantasme à cacher, ni une performance à réussir.
C’est une possibilité. Un terrain d’exploration. Un dialogue entre deux corps, deux envies, deux limites.
Tu n’es pas “plus ouvert·e” si tu pratiques, ni “moins curieux·se” si tu n’en as pas envie. Tu es juste… toi. Et ça suffit largement.
Ce qui compte, c’est ce que toi tu ressens. Ce que vous partagez. Et la façon dont vous vous respectez dans cette intimité.
💬 “Le vrai plaisir n’a pas de règle. Il commence là où commence le respect.”
Alors, si un jour tu veux tenter la sodomie… fais-le pour les bonnes raisons. Avec les bonnes infos. Et surtout, avec quelqu’un qui t’écoute autant que tu t’écoutes toi-même.
Avec bienveillance 💜
L’équipe Solena
Envie d’explorer avec douceur et sécurité ?
Voir notre collection plaisir anal❓ FAQ – Sodomie et plaisir sans tabou
Est-ce que la sodomie fait forcément mal ?
Non. Si elle est bien préparée, avec du lubrifiant, de la douceur et de la communication, elle peut être agréable et indolore. La douleur vient souvent d’un manque de préparation ou d’une pression trop forte.
Est-ce que c’est “sale” ?
L’anus n’est pas plus “sale” que le reste du corps. Avec une hygiène simple (douche, toilette avant le rapport), la majorité des personnes se sentent à l’aise. Et ton/ta partenaire doit être bienveillant·e, pas dans le jugement.
Est-ce que tout le monde aime ça ?
Non, et c’est OK. Le plaisir anal ne convient pas à tout le monde. Il ne faut ni forcer, ni culpabiliser. L’envie doit être sincère et partagée.
Faut-il utiliser un préservatif ?
Oui, surtout si tu changes de partenaire ou si tu passes ensuite à une pénétration vaginale. Cela permet d’éviter les transmissions et les infections. Et en plus, ça facilite l’hygiène.
Comment parler de sodomie à mon/ma partenaire ?
Avec honnêteté et sans pression. Tu peux dire : “J’ai une curiosité, j’aimerais t’en parler” ou “Et si on discutait d’une envie que j’ai, sans obligation ?” Le but est d’ouvrir un dialogue, pas d’obtenir une réponse immédiate.
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🧘 Comment bien s’y préparer ?
Ce que personne ne t’a expliqué… et qui change tout
La clé d’une sodomie réussie, c’est la préparation. Pas dans un sens “technique” uniquement, mais dans une approche globale : mentale, émotionnelle, physique. Voici les étapes à ne pas négliger.
1. En parler à deux
Avant même d’y penser en pratique, il faut en parler. Avec calme, sincérité, et sans pression. Tu peux dire, par exemple :
💡 La parole prépare souvent le corps. Elle installe un climat de confiance et d’écoute.
2. Préparer son corps
L’anus n’est pas une zone “automatiquement prête” à la pénétration. Il a besoin d’être préparé, détendu, respecté.
3. Prévoir l’hygiène
C’est souvent l’éléphant dans la pièce : la peur que ce soit “sale”. Voici comment être à l’aise :
💡 Il s’agit de se sentir propre… pas de faire une opération chirurgicale. Et ton/ta partenaire est censé·e être bienveillant·e. Pas juge.
4. S’équiper si besoin
Certains accessoires peuvent rendre l’expérience plus douce et agréable :
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